Deux nouveaux épisodes de la série documentaire Des trains pas comme les autres pour une soirée spéciale Amérique latine sont diffusés mercredi soir sur France 3. l’Uruguay, deux pays où les trains de voyageurs sont bien rares…
Philippe Gougler et son équipe arrivent sur France 3 pour une soirée spéciale avec deux épisodes inédits de la série Des trains pas comme les autres. Le premier voyage débute sur les plages de Rio, où le journaliste ne reste pas longtemps, puisqu’aucune voie ferrée ne court le long d’Ipanema ou de Copacabana. Il préfère monter à bord d’un train de banlieue à l’ambiance particulièrement détendue. Une foule de marchands ambulants, d’artistes de rue et de camelots assurent un spectacle permanent. Un « spider man » acrobate marque notamment les esprits. Le train offre probablement un service probablement assez unique : un masseur a installé sa table à l’extrémité de la voiture et propose aux voyageurs une prestation de 10 minutes. Rapidement, une file d’attente se forme. Philippe Gougler s’installe à son tour et semble apprécier l’expérience! Dans un quartier populaire de Rio, il assiste ensuite à un cours de bronzage sur le toit surchauffé d’un immeuble. Une affaire importante pour les Cariocas! Puis direction l’Amazonie pour découvrir un immense convoi de 3,3 km de long. Composé de 300 wagons chargés de minerais de fer, tirés par trois locomotives, il parcourt une voie ferrée de près de 900 kilomètres qui relie la mine des Carajás, la plus grande mine de fer à ciel ouvert du monde, à l’océan Atlantique.
Et ce n’est pas moins de 20 minéraliers qui empruntent quotidiennement cette ligne. Philippe Gougler se rend ensuite dans les ruines d’une ville, avalée par la jungle. Elle a été abandonnée par ses ha- bitants, lorsqu’elle a été envahie par de terribles fourmis! Les plus imposantes de toute l’Amazonie, dont la morsure est un véritable supplice. Ces fourmis interviennent dans une douloureuse cérémonie de passage à l’âge adulte d’une communauté amérindienne locale ! Changement radical d’ambiance avec la séquence suivante qui se déroule dans le sud du Brésil, dans la petite ville de Campos do Jordao. Une petite cité nichée à 1 600 mètres d’altitude que l’on présente comme la Suisse brésilienne. Avec ses maisons à colombages et son altitude, les nombreux touristes brésiliens viennent y vivre une expérience « européenne », dans une relative fraîcheur. Il est également possible de monter à bord d’un train touristique qui effectue un voyage de 19 kilomètres, de Campos do Jordão à Santo Antônio do Pinhal.
A Rio Grande, le journaliste découvre ce qui est, probablement, le train le plus écologique de la planète puisqu’il se déplace à la seule force de vent. Les touristes parcourent une immense digue grâce à ce moyen de transport ingénieux qui s’autorise tout de même des pointes de vitesse à 35 km/h. Le dernier train emprunté par l’équipe est moderne. Le Trem do Pampa accomplit son trajet entre les vignobles, entre Sant’Ana do Livramento et la frontière uruguayenne. Le second épisode de la soirée nous em- mène en Uruguay. Mais le voyage débute… au Brésil. Nous retrouvons Philippe Gougler dans le train brésilien où nous l’avions laissé dans l’épisode précédent. Ce- lui-ci rejoint la frontière entre les deux pays, mais ne la traverse pas. L’équipe doit la passer à pied, le long des rails. Il n’existe pratiquement aucun train de voyageur en Uruguay. L’une des rares lignes qui existent relie Rivera, à la frontière, à Tacuarembó. Il est utilisé par toute une communauté qui traverse la frontière pour acheter à moindre coût toutes sortes de produits. Dans cette région rurale, sans aucune route, le train s’arrête à la demande.
Le contrôleur est équipé d’un petit tabouret qu’il place devant la porte pour permettre aux voyageurs de descendre du train en absence de quai. A Montevideo, Philippe Gougler se rend sur l’une des nombreuses plages de la capitale, où réside 50 % de la population uruguayenne. Il y assiste à une cérémonie d’une religion syncrétique qui mêle catholicisme et spiritisme. Le journaliste monte également à bord de l’unique train quittant la capitale. Dans un pays qui manque cruellement de train de voyageur, cette attraction touristique permet de goûter aux plaisirs du rail. Circulant tous les mois, voire tous les deux mois, le train fait son chemin à travers une végétation qui a eu le temps de reprendre ses droits. Des grillages ont ainsi été placés aux fenêtres pour éviter qu’une branche ne blesse les passagers. Le voyage s’achève à Punta del Este, la station balnéaire qui accueille des visiteurs venus de toute l’Amérique du Sud. La saison touristique s’y ouvre avec un festin pas comme les autres : la dégustation de la plus grande paella du monde. Le riz étant versé dans l’immense poêle à l’aide d’un tractopelle !
Mercredi 23 octobre à 21 h 05 et 22 h sur France 3. Des trains pas comme les autres – Brésil, de l’Amazonie aux plages infinies puis Uruguay, la pépite secrète.
Step by Step Productions. (2024)
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